Après la courbe descendante, le courbe remonte petit à petit.
J'ai beau savoir intellectuellement que j'ai le droit de craquer... , le vivre ne se fait pas toujours si facilement, comme on le voudrait
Depuis jeudi, le 4eme jour à l'hôpital, je pleure un peu tous les jours.
Au téléphone, je pleure, devant chaque intervenant ds les rdv médicaux de la semaine, je pleure, mardi soir dans les bras d'une amie, je pleure.
Bref je craque. Ça se fait à petites doses alors que j'aurais envie une seule et bonne fois pour toute et ainsi évacuer cette tristesse qui me colle.
Mon hématologue m'admire déjà d'avoir tenu si bien jusqu'à présent et m'encourage à accepter cet état de faiblesse tellement normale durant la chimio et la semaine qui suit.
Le rdv massage prévu depuis plusieurs semaines chez une amie tombe à pic ce mercredi soir. Un peu de douceur... que du bonheur !
La disparition de douleurs musculo-squelletiques aide à la remontée du moral mais n'efface pas la fragilité généralisée.
A peine un peu de repis du côté de ces douleurs que les aphtes pointent leur bout du nez. Je suis au taquet pour les contenir avec mon artillerie de remèdes et tjrs l'espoir d'y arriver... verdict ds qqls jours ! 😉
Tous les soirs, je dis mercis pour les petites choses positives de la vie qui se sont passées dans la journée. Sans ça on s'enfonce.
Cette solidarité, ce soutien, toutes ces petites attentions que je reçois, sont énormes pour tenir dans la longueur. Vous n'imaginez même pas ! Et me permettent de continuer à m'accrocher pour la suite.
Merci 🫶
